Les îles Féroé peuvent vous faire rêver ! Il suffit de taper le nom de ces îles dans Google pour tomber sur des images à couper le souffle. Des paysages grandioses, verdoyants, entre lacs et mer. Superbe. Cependant, si vous regardez un peu plus loin, vous tomberez également sur des images à couper le souffle… de par l’horreur qu’elles transmettent.
Cet archipel d’environ 50.000 habitants, situé entre l’Islande et l’Écosse appartient au Danemark (c’est une province autonome plus précisément). Il ne fait malheureusement pas partie de l’Union Européenne. Malheureusement, car des massacres s’y produisent. Des massacres de dauphins-pilotes et de baleines. Et à quel nom ? Celui de la tradition.
Et l’UE ne peut les interdire. “Les baleines-pilotes sont classées « strictement protégées » par la Convention de Berne (convention pour la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe), parce qu’elles sont sur la liste des espèces menacées de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Par conséquent, en laissant le massacre se poursuivre aux Féroé, le Danemark manque à ses engagements de signataire de la Convention de Berne. Ailleurs en Europe, l’espèce est sérieusement protégée et des mesures sont prises pour éviter sa capture accidentelle, notamment via les filets dérivants interdits depuis 2002 dans l’Union Européenne”. (Source :notre-planete.info)
Cette tradition culturelle, le Grindadrap, datant d’au moins 1584 pouvait être à l’époque ‘justifiée’ (même si je ne le cautionne pas, on va dire que je l’aurais toléré). En effet, les habitants de l’île, isolés, devaient subvenir à leurs besoins, et se nourrissaient entre autres grâce à la chasse à la baleine. Aujourd’hui, cette tradition n’a plus lieu d’être (l’île n’est plus isolée comme elle l’était à l’époque), et représente à mes yeux une pratique purement cruelle.
Chaque année, environ 1.500 dauphins-pilotes sont abattus dans ces îles. Ils sont rabattus via des bateaux de pêche dans une baie aux eaux peu profondes. Alors qu’ils n’ont plus aucune échappatoire, les pêcheurs restés sur terre les traînent à l’aide d’un crochet sur le bord et les tuent au couteau. A l’issue de cette pêche, la viande récoltée est partagée entre les habitants. Elle leur permettait autrefois de se nourrir pour plusieurs mois.
Je trouve aujourd’hui cette pêche encore plus cruelle, car les moyens mis à disposition, tels que des bateaux à moteur, des téléphones portables, ou encore des radars, permettent de rabattre les dauphins-pilotes beaucoup plus facilement qu’auparavant, ce qui d’après moi, rend ce massacre encore plus terrible.
En outre, je ne vois plus aujourd’hui l’utilité de cette chasse. En effet, comme mentionné plus haut, les habitants de l’île ne sont plus isolés, et ils bénéficient d’autres ressources pour se nourrir. De plus, la viande des grands cétacés contient beaucoup de mercure, ce qui rend cette viande impropre à la consommation.
Voilà, c’était purement et simplement un gros coup de gueule quant à des pratiques que je trouve inhumaines. Vous trouverez plus d’informations sur ce massacre sur le site web de Notre-planète.info ou de Sea Shepherd (organisation internationale à but non lucratif pour la protection de la faune et de la flore marine).
Retrouvez moi aussi sur Culture Remains
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Laissez moi votre commentaire!